15.09.17.les Roques Hautes

Pour cette ultime journée, nous avions misé sur la Croix de Provence en partant du barrage de Bimont via l’arête dorsale menant au Prieuré. De là, l’ancienne chapelle comporte un ultime passage permettant d’aboutir à la Croix. Hélas, les restrictions d’accès en matière d’incendie qui sont émises au jour le jour en fonction de la météo ne permettaient pas de passer au-déla du barrage et de plus des travaux au Prieuré faisaient mention de la fermeture de celui-ci jusqu’en 2018. Impossible donc de concrétiser cette dernière rando qui nous tenait à cœur. Afin de terminer au moins par les abords de la Sainte-Victoire, nous pensâmes aux Roques Hautes qui au moins nous permettraient de visualiser une bonne partie de ce qui nous tenait à cœur.

Roques Hautes, c’est surtout la réserve naturelle nationale de Sainte-Victoire (interdite au public) qui abrite un des plus grands gisements européens d’œufs de dinosaures issus du Crétacé supérieur  (visibles à la maison de la Sainte – Victoire très proche) ; signalons également la grande carrière de marbre issue de la brèche du Tholonet.

Afin de mieux cerner la formation géologique de cette région, voici quelques éléments :

  1. La Provence sort de la mer au milieu du Crétacé, puis sa surface se ride. Ainsi se forment des reliefs aux bords de la plaine alluviale formée de lacs et marécages où pondaient les dinosaures. L’érosion forme des brèches (éboulis) alternant avec les limons rouges du bassin de l’Arc. C’était il y a 65 millions d’années.
  2. Le pli s’accentue au cours de l’ère tertiaire (53 à 65 Ma) ; de nouvelles brèches s’intercalent dans les argiles rouges et les calcaires du Cengle.
  3. Au cours de l’Eocène (34 à 53 Ma) des poussées tectoniques couchent le pli, qui se rompt ! La partie nord chevauche la partie sud, recouvrant une partie des brèches et argiles. Ce qui explique que l’on trouve ici des couches calcaires jurassiques – plus anciennes – par-dessus des sédiments récents.
  4. Il y a environ 7 Ma, la poussée alpine, venant du nord, relève la région. L’érosion sculpte le relief que nous lui connaissons. La roche composite appelée « marbre du Tholonet » résulte des dépôts accumulés dans le bassin de l’Arc pendant les phases de surrection de la chaîne.

 

La Réserve naturelle comporte également 25 hectares de plantations arboricoles- amandiers, figuiers, chênes truffiers, oliviers. Les territoires supérieurs sont constitués de superbes garigues où abondent le thym, le romarin, la lavande, la sarriette, le genévrier cade etc. ;de même qu’une riche flore méditerranéenne représentative de la Provence. La gestion départementale y est spécialement attentive au respect de la fréquentation touristique suite au grand incendie de 1989.

Lili et Helmut

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